Terramoto de 1755
Em 1 de Novembro de 1755, pouco depois das 9 horas da manhã, há precisamente 249 anos, Lisboa foi quase toda ela destruída por um dos mais violentos sismos de que há memória e registo. A sua violência impressionou toda a Europa, tendo várias personagens ilustres da cultura europeia escrito sobre ele, sendo também ponto de partida para várias reflexãos filosóficas. Goethe (1749-1832) escreveu, alguns anos depois, que "porventura em algum tempo o demónio do terror espalhou por toda a terra, com tamanha força e rapidez, o arrepio do medo".
Mas, talvez, o caso mais conhecido seja o de Voltaire (1694-1778) que foi fortemente influenciado pelo acontecimento e que o aproveitou como um dos seus argumentos para contrariar teorias como a Teodiceia de Leibniz (1646-1716). Volatire escreveu, nomeadamente um longo poema filosófico intitulado Poème sur le désastre de Lisbonne onde ele contesta o absolutismo do axioma "Tout est bien". O poema acaba assim:
Un jour tout sera bien, voilà notre espérance;
Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion.
Les sages me trompaient, et Dieu seul a raison.
Humble dans mes soupirs, soumis dans ma souffrance,
Je ne m'élève point contre la Providence.
Sur un ton moins lugubre on me vit autrefois
Chanter des doux plaisirs les séduisantes lois:
D'autres temps, d'autres moeurs: instruit par la vieillesse,
Des humains égarés partageant la faiblesse
Dans une épaisse nuit cherchant à m'éclairer,
Je ne sais que souffrir, et non pas murmurer.
Un calife autrefois, à son heure dernière,
Au Dieu qu'il adorait dit pour toute prière:
"Je t'apporte, ô seul roi, seul être illimité,
Tout ce que tu n'as pas dans ton immensité,
Les défauts, les regrets, les maux et l'ignorance.
"Mais il pouvait encore ajouter l'espérance.
Mas, também em Candide, ou l'optimisme (1759) o terramoto de Lisboa é referido, aliás de um modo bastante irónico (Capítulo VI):
Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prevenir une ruine total que de donner au peuple un bel autodafé; il était décidé par l'université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu en grande cérémonie est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler.
On avait en conséquence saisi un Biscayen convaincu d'avoir épousé sa commère, et deux Portugais qui, en mangeant un poulet, en avaient arraché le lard; on vint liet après le dînerle docteur Pangloss et son disciple Candide, l'un pour avoir parlé, et l'autre pour l'avoir écouté d'un air d'approbation (...). Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait; le Biscayen et les deux hommes qui n'avaient pas voulu manger le lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable.(...)
Com a descrição deste auto-da-fé (que se realizou mas apenas a 20 de Junho de 1756), Voltaire faz uma crítica irónica ao optimismo, pois a vítima principal deste auto-de-fé é o filósofo optimista em pessoa, Pangloss, cuja teoria lembra de modo irónico a teodicieia de Leibniz. Voltaire crítica, deste modo, os filósofos que não retiravam das experiências da vida, lições para orientarem as suas teorias.
Também neste trecho, Voltaire aproveita para criticar as práticas absurdas da Inquisição. Aliás, Voltaire detestava muito mais o fanatismo, do que propriamente a religião. Mas isso já é outro conto...
Só para terminar, a célebre frase "Sepultar os mortos, cuidar dos vivos e fechar os portos" não foi dita pelo Marquês de Pombal, mas sim pelo 1.º Marquês de Alorna, D. Pedro de Almeida Portugal (1688-1756).
Mas, talvez, o caso mais conhecido seja o de Voltaire (1694-1778) que foi fortemente influenciado pelo acontecimento e que o aproveitou como um dos seus argumentos para contrariar teorias como a Teodiceia de Leibniz (1646-1716). Volatire escreveu, nomeadamente um longo poema filosófico intitulado Poème sur le désastre de Lisbonne onde ele contesta o absolutismo do axioma "Tout est bien". O poema acaba assim:
Un jour tout sera bien, voilà notre espérance;
Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion.
Les sages me trompaient, et Dieu seul a raison.
Humble dans mes soupirs, soumis dans ma souffrance,
Je ne m'élève point contre la Providence.
Sur un ton moins lugubre on me vit autrefois
Chanter des doux plaisirs les séduisantes lois:
D'autres temps, d'autres moeurs: instruit par la vieillesse,
Des humains égarés partageant la faiblesse
Dans une épaisse nuit cherchant à m'éclairer,
Je ne sais que souffrir, et non pas murmurer.
Un calife autrefois, à son heure dernière,
Au Dieu qu'il adorait dit pour toute prière:
"Je t'apporte, ô seul roi, seul être illimité,
Tout ce que tu n'as pas dans ton immensité,
Les défauts, les regrets, les maux et l'ignorance.
"Mais il pouvait encore ajouter l'espérance.
Mas, também em Candide, ou l'optimisme (1759) o terramoto de Lisboa é referido, aliás de um modo bastante irónico (Capítulo VI):
Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prevenir une ruine total que de donner au peuple un bel autodafé; il était décidé par l'université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu en grande cérémonie est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler.
On avait en conséquence saisi un Biscayen convaincu d'avoir épousé sa commère, et deux Portugais qui, en mangeant un poulet, en avaient arraché le lard; on vint liet après le dînerle docteur Pangloss et son disciple Candide, l'un pour avoir parlé, et l'autre pour l'avoir écouté d'un air d'approbation (...). Candide fut fessé en cadence, pendant qu'on chantait; le Biscayen et les deux hommes qui n'avaient pas voulu manger le lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable.(...)
Com a descrição deste auto-da-fé (que se realizou mas apenas a 20 de Junho de 1756), Voltaire faz uma crítica irónica ao optimismo, pois a vítima principal deste auto-de-fé é o filósofo optimista em pessoa, Pangloss, cuja teoria lembra de modo irónico a teodicieia de Leibniz. Voltaire crítica, deste modo, os filósofos que não retiravam das experiências da vida, lições para orientarem as suas teorias.
Também neste trecho, Voltaire aproveita para criticar as práticas absurdas da Inquisição. Aliás, Voltaire detestava muito mais o fanatismo, do que propriamente a religião. Mas isso já é outro conto...
Só para terminar, a célebre frase "Sepultar os mortos, cuidar dos vivos e fechar os portos" não foi dita pelo Marquês de Pombal, mas sim pelo 1.º Marquês de Alorna, D. Pedro de Almeida Portugal (1688-1756).
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